Le programme Protect

Les populations Maasaï au Kenya vivent au sein de la faune sauvage. Pour l’équilibre de l’écosystème, il est essentiel que les humains préservent les animaux avec qui ils cohabitent. Play for Nature, en partenariat avec la Fondation Big Life, sensibilise les populations Maasaï à la biodiversité qui les entoure, au rôle des éléphants d’Afrique dans l’écosystème et à l’importance de les protéger. 

Des modules dédiés à la conservation de la biodiversité et des espèces présentes au Kenya sont développés à tous les niveaux à l’école avec la possibilité de visiter les locaux de l’association. Des visites sont également organisées dans la réserve pour suivre les traces des prédateurs et celles des éléphants. De plus, des bourses sont délivrées aux étudiants pour les aider à accéder à l’université.

Le faucon crécerellette est un oiseau migrateur vivant autour du bassin méditerranéen et en Asie du Nord. Ce rapace n’est pas considéré comme une espèce menacée au niveau mondial, mais en France, l’UICN l’a classé parmi les animaux vulnérables.

En effet, le faucon crécerellette a besoin de milieux ouverts riches en insectes. Or, l’intensification des pratiques agricoles et l’utilisation de pesticides réduisent le nombre d’insectes dont il se nourrit.

De plus, cette espèce a besoin de nombreuses cavités pour y faire son nid. C’est pourquoi l’association LPO Occitanie (Ligue pour la Protection des Oiseaux) installe des refuges sécurisés dans la région. L’association vient aussi en aide à la faune sauvage en détresse et propose des ateliers et des sorties nature aux enfants de la région pour les sensibiliser à la protection de la faune et de son environnement.

Les populations de girafes réticulées ont été divisées par deux lors des 30 dernières années.  Cette espèce est désormais considérée comme en danger d’extinction dans la liste rouge de l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

C’est pourquoi la Giraffe Conservation Foundation (GCF) mène de nombreux programmes de protection et de sensibilisation autour de 4 espèces de girafes dans 19 pays africains afin de leur assurer un avenir à l’état sauvage dans leur habitat naturel.

En Namibie, les équipes du programme KEEP (Khomas Environmental Education Programme) interviennent dans les écoles primaires locales pour sensibiliser les élèves à la protection des girafes et organisent des randonnées pédagogiques pour leur faire découvrir les girafes dans leur milieu naturel. Car on prend davantage soin de ce que l’on connait.

Tous les ans, jusqu’à 73 millions de requins sont tués pour être consommés en Asie dans des soupes d’ailerons de requins. La consommation de ce plat, considéré comme luxueux en Asie, a encouragé la pêche intensive de nombreuses espèces de requins. Or, d’après une étude de l’association WildAid, 62% des requins consommés dans les soupes d’ailerons en Thaïlande sont des espèces menacées de disparition comme le requin bordé, classé vulnérable dans la liste rouge de l’UICN.

C’est pourquoi WildAid réalise des campagnes médiatiques d’envergure pour sensibiliser les populations de Thaïlande à réduire leur consommation de soupe d’ailerons de requins. Ces campagnes sont diffusées via des spots publicitaires et via des célébrités ambassadrices de l’association.

Entre braconnage et consommation de viande de brousse, de nombreux animaux sauvages du Cameroun, dont le gorille des plaines de l’Ouest, sont menacés. Cette espèce est considérée comme en danger critique d’extinction dans la liste rouge de l’UICN.

Le centre de soins Limbe Wildlife a deux missions : secourir et réhabiliter les animaux sauvages victimes du braconnage et éduquer les populations locales à la préservation des animaux ainsi que de leur habitat naturel.

Les équipes du centre Limbe Wildlife interviennent chaque semaine dans les écoles primaires du Cameroun pour sensibiliser les élèves à la protection des animaux. En 2024, son programme est centré sur la prévention des « zoonoses ». Il s’agit de maladies transmises aux humains lors de la consommation de viande de brousse. Un argument de plus pour ne pas chasser les animaux sauvages !

Aujourd’hui, les lions d’Afrique sont éteints dans 26 pays africains et ils sont considérés comme vulnérables dans la liste rouge de l’UICN. C’est pourquoi la Fondation Big Life, en partenariat avec Play for Nature, s’engage à protéger cette espèce dans une zone principalement peuplée par une communauté de plus de 150 000 Maasaï vivant avec leur bétail.

Pour apaiser les confits entre humains et animaux, la Fondation Big Life organise tous les deux ans les Maasaï Olympics. Cette manifestation remplace le rite de la chasse au lion pour le passage à l’âge adulte par une compétition sportive.

L’association a également développé un fonds de compensation destiné aux éleveurs pour pallier la perte de leur bétail, à condition qu’ils s’engagent à ne pas faire de chasses de représailles. 

Il reste probablement moins de 7 000 panthères des neiges dans le monde. Vivant dans les montagnes d’Asie, cette espèce est menacée par le braconnage, la chasse excessive des animaux dont elle se nourrit comme les moutons et chèvres sauvages, le développement de sites miniers et par le changement climatique qui réduit d’un tiers son habitat.

De plus, les panthères des neiges partagent leur habitat avec du bétail qu’elles tuent occasionnellement pour se nourrir. Ceci a des conséquences catastrophiques pour les éleveurs locaux qui vivent dans la précarité. Ils organisent donc des chasses de représailles pour protéger leur bétail.  

Afin d’empêcher cela, Snow Leopard Trust, en partenariat avec Play for Nature, indemnise les éleveurs en cas d’attaque de bétail. Elle sensibilise aussi les populations locales à la protection des panthères des neiges et œuvre à la meilleure compréhension de leur mode de vie pour mieux les protéger.

Il ne reste plus que 583 Rhinocéros noirs de l’Est dans le monde. Il est donc urgent de les protéger du braconnage. C’est pourquoi Bioviva a choisi cette espèce comme emblème de la nouvelle gamme de cartes à collectionner Défis Nature Protect, Édition Forces de la Nature, afin de sensibiliser le plus grand nombre à leur préservation.

La Fondation Big Life, en partenariat avec Play for Nature, déploie dans tout le Kenya des patrouilles de rangers dont le but est d’empêcher le braconnage de ces animaux pour revendre leur ivoire. Ils travaillent côtes à côtes avec le Service Kenyan de la Faune sauvage (Kenya Wildlife Service) pour comptabiliser les individus vivants, protéger leur habitat naturel, arrêter les braconniers et s’assurer qu’ils soient jugés de manière appropriée.

Au nord de l’Inde, les tigres du Bengale du parc national de Sariska sont menacés par le braconnage et par la coupe illégale des arbres qui détruit leur milieu naturel. Cette espèce est considérée comme en danger d’extinction dans la liste rouge de l’UICN.

L’association Poh Kao met en place des élections de sentinelles au sein des communautés locales pour lutter contre le braconnage et avertir les rangers en cas d’activité illégale sur ce territoire.

Poh Kao collabore aussi avec les femmes des différents villages pour lutter contre la sécheresse et la désertification en créant des réservoirs qui captent l’eau de la mousson pour que la faune sauvage, les tigres et le bétail puissent s’y abreuver.

Ainsi, la population des tigres du parc national de Sariska a plus que doublé en 5 ans, passant de 14 individus en 2018 à 33 individus en 2023 !

La tortue caouanne vit au grand large de tous les océans du globe. Elle est occasionnellement observée sur les barrières de corail de l’île de Mayotte, au large de l’Afrique. En raison du braconnage, des captures accidentelles, des déchets et de la dégradation de ses habitats, sa population est en plein déclin et l’espèce est considérée comme vulnérable dans la liste rouge de l’UICN.

C’est pourquoi les équipes de l’association Oulanga na Nyamba (Environnement et Tortues en mahorais) sont présentes sur les plages pour prévenir le braconnage des tortues venant pondre.

L’association organise également des campagnes de nettoyage des déchets et des interventions pédagogiques permettant aux plus jeunes de comprendre la complexité de la protection de l’environnement et des tortues à Mayotte. Des sorties encadrées à la découverte des habitats naturels sont aussi proposées.